Etape 6 : Le THE Geiranger - km 519
Dès le départ, la journée s'annonce trop belle.
Du soleil, un plateau de 10 kms à 1,000 moh (meter over havet), petit vent arrière, on sort du plateau sur un lac encore pris dans les glaces. On ne sait plus quel adjectif donner à cette mektig natur.
On remarque la fatigue de Gigi, puisqu'il oublie de proposer d'aller faire un tour sur la glace...
Il va quand même goûter l'eau et revient en disant : 'pas salée'. On peut donc affirmer que la mer ne monte pas à 1000 moh.
Premier exploit du voyage, puisqu'on double une jeune Française à pied, puis un Allemand seul sur son vélo chargé 2 fois comme le nôtre, et un Irlandais équipé comme pour aller seul au cap nord.
On apprend ainsi par des 'anciens' que la route finale peut être difficile, c 'est surtout une affaire de météo.
La descente sur le fjord Geiranger - notre premier contact avec la mer - est raide, on préfère mettre nos masques pour ne pas voir.
Et c'est la rencontre avec un car de Coréens, toutes nos pellicules y passent.
Geiranger (*) : Le 'Queen Elisabeth' nous attend au port, mais on ne craquera pas.
La journée se termine par la route des Aigles : 11 lacets à un peu plus de 10%, pour remonter à 600 mêtres, et profiter d'une dernière vue sur Geiranger, avant de basculer de l'autre côté de la montagne sur la 2ème jambe du Geiranger fjord.
Ce sera notre 1ère vraie transpiration - on va sans doute devoir faire la lessive ce soir pour de vrai.
On apprend en haut de la montée l'histoire de Babert et de madame Gomez, promis on va être prudent car on ne veut pas finir comme Babert.
Il reste à traverser le fjord - 1er bateau, ne pas prendre froid aux mollets - et dodo à Valldal là où Raymonde a bien choisi.
(*) Pour tout savoir sur Geiranger, composez : geirangerfjord.net