18 Juin - Calvi - Saint Florent

Etape de transition avant d'aborder le Cap Corse. On suit les conseils de notre voisine de petit déjeuner - celle qui nous avise d'emporter un sandwich pour 11 heures, ça fait 50 ans qu'elle pratique la chose avec son mari, alors "ne vous gênez pas pour nous" - et on fait le détour par la citadelle, c'est juste en face de Saint Raphael. On y retrouve l 'architecture des constructions en Corse, c'est simple, sans fioriture. Gigi, qui est très en forme ce matin, lance un quiz facile : "autrefois il faisait des blagues, aujourd'hui il fait des blogs, qui est ce?". Départ par la nationale, et première halte vers le haut de la côte de Lumio, devant la pharmacie où la "directrice-d'école-épouse-de-l'adjoint-de-Pierrot-qui-va-prendre-sa-retraite-en-juillet" nous a conseillé de prendre le chemin qui descend à la plage où, par grands vents, des myriades de poissons attendent les pêcheurs, c'est à voir. Il n'y a pas de vent aujourd'hui, ça représente à peu près 200m de dénivelé, alors on se contente de prendre en photo la pharmacie pour lui faire plaisir, et on poursuit notre route. Pas très agréable jusqu'à l'Île Rousse, à déconseiller même, mais a-t-on le choix? On se pose à une terrasse, avec aucune envie d'en repartir. Le rythme Corse ? Encore quelques kms pour trouver une plage-pique-nique à Lozari, on prend un bain dans une belle eau bleue un peu trop froide. Il y a des jours où c'est différent de la veille... La bonne surprise, c'est l'après midi, quand on quitte la nationale pour traverser le désert des Agriates. La route monte dans un paysage nouveau, qui porte bien son nom, on se régale. Anecdote de la montée des Agriates : Je traîne dans mes pensées à 50 m des 2 quand je me fais dépasser par un couple d'allemands en VTT. C'est elle qui conduit en imposant un rythme d'enfer à son ami. Elle dégage la puissance des anciennes championnes de l' Allemagne de l'Est, elle a déjà les yeux fixés sur la ligne d'arrivée. Je m'accroche au wagon et remonte facilement sur mes 2 potes. Et lâchement, on reste tous les 3 dans sa roue, le vent du nord s'est levé, on se sent trop bien à l'abri. Et puis la pente s'élève, l'allemande décroche. Jean-Claude défie alors son chum, pendant que Gigi reste seul avec elle à l'arrière. Quant à moi, je reste au milieu, j'assure le reportage. L'écart se creuse, Gigi restera bien 10 minutes seul avec son allemande jusqu'au moment où son chum se doute du traquenard et s'arrête pour l' attendre. Entre temps, une voiture nous a doublés à vive allure, on la retrouve calcinée quelques kms plus loin. A noter que toutes les photos de ce récit sont publiées plus loin. Et pour finir : 15 kms de descente sur St Florent, une étape de transition finalement agréable dans sa seconde partie, et qui nous laisse le temps de faire la lessive à l'arrivée.

Comments

[tof]

J'aurais même dit LU stucru.... (suis timide veux pas m'imposer) bon alors jc il a semé toute la clique ? La liqueur de châtaignes ça adoucit les moeurs mais le lendemain ça donne la pêche !

[lulu]

je ne veux même pas savoir qui ne fait plus de blagues parce qu'il fait un blog ....

refus de répondre car c'est très mal d'abandonner les bons mots (!!??) pour les mots tout court.

Lu mignon (n'est-ce pas?)